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En peinture tout a commencé vraiment à Oostende en 2006. Une balade sur les chemins du Beaufort et une visite au MuZee. C’est de 2008 et 2015 que je me forme en peinture de l’Académie des Arts Constantin Meunier d’Etterbeek, aux ateliers de Vincent Colpaert.

 

Entre 2012 et 2018, je participe aux parcours d’artistes de plusieurs communes bruxelloises. Mes voyages au Burkina Faso, en Ethiopie et au Cambodge influent et révèlent des couleurs vives dans mes compositions. Une peinture qui raconte des scènes de vie quotidienne mais qui semblent suspendues, « hors du temps ». Un groupe de femmes marchant dans un geste élégant, une femme avec son enfant sous un arbre à palabres, une rencontre entre un homme et une femme à l’entrée d’un village, des gens sur une pirogue….mais aussi l’immobilité et le mouvement, la proximité et la distance.

 

 

D’une fête de village ardennais à Marbay où l’on célèbre le travail de la terre, la récolte et l’artisanat, je peins une série de glaneurs, comme enracinés dans leurs traditions agricoles et artisanales. Il y a des gestes que nous connaissons depuis très longtemps. Au fond, et au fond de soi, nous les savions reliant à l’essentiel. Vinrent ensuite des compositions où l’humain rencontre la nature, les éléments végétaux et aquatiques.

 

Des scènes complètement imaginées mais qui pourtant traduisent un lieu, un espace, un endroit où le rêve peut prendre forme. Comme dans la série «Equilibre», ou comment se tenir sur une branche sans la rompre, s’entourer du végétal, du minéral, et d’y tenter le voyage.

 

 

 

Peindre c’est aussi pour moi un endroit où le sujet se construit progressivement par masses colorées, parfois nuancées, parfois opposées. C’est encore agencer les espaces sur la toile, distribuer des valeurs qui viennent conduire et fragmenter la lumière au fil de l’ouvrage.

 

Dans mon métier d’accompagnant social, souvent les rencontres oscillent entre complexité et simplicité, fragilité et force, adhésion et opposition, proximité et distance, réalité et imaginaire.

C’est aussi un langage, un rythme en peinture.

Les voyages que la peinture invite à partager sont-ils des voyages intérieurs, un mouvement continu entre perception et expression ?

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